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Channel: www.elunet.fr - politique commune de la pêche
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L'actualité du groupe GUE/GNL au Parlement européen.

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Un coup de pouce pour les perspectives d'avenir du secteur de la pêche

 

Suite au vote en faveur de son rapport sur la mise en œuvre de la politique commune de la pêche, le député portugais du GUE/NGL João Ferreira a déclaré que le rapport alignerait davantage la législation de la PCP sur les tendances récentes du secteur et stimulerait ses perspectives d'avenir."

 

"Avec le vote d'aujourd'hui nous avons agi afin de sauvegarder les activités de pêche côtière, afin d'améliorer et de développer une technologie piscicole, et afin de financer les données socio-économiques et environnementale pour accroître la durabilité du secteur", a déclaré Ferreira. 

 

Alors que les propositions de la GUE/NGL de permettre une hausse des taux de cofinancement (de 50 % à 60 %) dans la collecte, la gestion et l'utilisation des données scientifiques sur les ressources piscicoles ne sont pas passées, Ferreira a précisé que le rapport était tout de même un pas en avant et que le groupe GUE/NGL restera engagé à travailler pour un secteur de la pêche durable.   

 

"La gestion de la pêche doit être fondée sur des connaissances scientifiques précises et mises à jour sur l'état des stocks. C'est une condition sine-qua-non pour une pêche durable et c'est pourquoi nous avons souhaité la possibilité d'augmenter les taux de cofinancement de l'UE dans ce domaine. Même si ces amendements ont été rejetés, aujourd'hui est une bonne journée pour les travailleurs et le secteur de la pêche".



La Gauche défie la tentative du Sommet européen d'instaurer une stratégie du choc

 

Au cours du débat de ce matin sur les conclusions du sommet avec le président de la Commission Barroso, le président de la GUE/NGL Lothar Bisky a dit il y avait un besoin urgent de freiner l'obsession néolibérale du profit et de la concurrence avec une réglementation efficace des marchés financiers.

 

"Nous avons besoin d'une gouvernance économique légitime, démocratiquement contrôlée avec des mesures strictes pour gérer les taxes, les salaires et le dumping environnemental avec des normes minimales communes correspondantes", a déclaré le député européen allemand, critiquant la quête obsessionnelle et destructrice du néolibéralisme pour la "flexicurité" et l'augmentation de l'âge de la retraite. 

 

La députée irlandaise Bairbre de Brún a déclaré que "les mesures convenues lors du sommet cadenasseront tous les États membres dans une logique économique qui va à l'encontre des intérêts du peuple - une logique qui nécessite des coupes sombres et prive les États membres de la capacité à promouvoir la croissance." De Brún s'interroge: "quelle réflexion pousse le Conseil et la Commission à croire que les politiques imposées sur l'Irlande n'augmenteront pas la dette ? Ou que la dette ne sera pas le résultat de ces politiques dans l'ensemble de l'Union européenne?"

 

Le nouveau député pour Dublin, Paul Murphy a contesté le paquet de gouvernance économique, car cela signifie que "les travailleurs paieront pour la crise puisqu'ils sont forcés de soutenir les banques européennes et les spéculateurs en payant pour leurs pertes." Murphy a exigé un référendum sur la "stratégie européenne du choc" des changements proposés au Traité qui, selon lui, devraient ancrer l'austérité de l'UE". 

 

Ilda Figueiredo du Portugal a déclaré que les conclusions du sommet n'offraient rien aux 100 millions de personnes en situation de pauvreté dans l'Union européenne. "Des millions de personnes vivent dans la pauvreté, travaillant pour de faibles salaires et dans de mauvaises conditions de travail tandis que les bénéfices des institutions économiques et financières montent en flèche outrageusement", dit-elle. "Une fois de plus, la seule préoccupation du Conseil était de protéger les intérêts des organisations économiques et financières, avec une plus grande centralisation du pouvoir politique pour faciliter une plus grande concentration et l'accumulation du pouvoir économique.»


Immigration : Priorité à l' "Europe forteresse" au mépris des valeurs de l'UE et de la solidarité

 

De Marie-Christine Vergiat

Strasbourg, 6/4/11

 

Le Groupe GUE/NGL a voté contre le rapport de M. Provera (Député italien, groupe EFD, Ligue du nord) sur les flux migratoires. Malgré quelques éléments positifs proposés par les commissions du développement (DEVE) et des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) ce rapport n'est pas acceptable car il campe sur une logique d' "Europe forteresse"

- qui voit avant tout dans l'immigration un danger,

- qui refuse de voir que les migrations qu'elles soient  dues aux zones de conflits, aux répressions politiques ou au changement climatique sont d'abord Sud/Sud,

- qui refuse de tirer les leçons des révolutions arabes, et

- qui demande, toujours, de conditionner les accords de partenariat à des accords de réadmission comme ose le faire d'abord la France.

 

La menace d'un afflux massif vers l'Union européenne est sans cesse brandie. Or l'Union européenne, sans pour autant accueillir toute la misère du monde, comme le laissent entendre certaines voix, a les moyens de contribuer à accueillir dans des conditions humaines et dignes un certain nombre de ces migrants, à la hauteur de sa richesse, sur la base de ses principes et de ses valeurs mais aussi dans son propre intérêt notamment démographique.

 

Elle ne fait preuve d'aucune solidarité, contrairement à ce que déclare la Commission européenne et comme le dénonce, là, à juste titre les autorités grecques, maltaises et italiennes. Les 27 Etats membres ne pourraient pas accueillir quelques milliers de personnes alors que la Tunisie en a accueilli plus de 100.000 en quelques jours ?

 

Cette attitude est irresponsable et risque d'enfoncer un peu plus dans la misère un certain nombre de pays du Sud, d'aggraver les tensions et le ressentiment à l'égard de l'Union européenne.

L' Union européenne doit en finir avec cette position de repli sur elle-même et d'agitation de peurs et de risques imaginaires qui ne peut qu'accentuer les discours xénophobes de certains dirigeants européens, au premier rang desquels figurent Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi.


Un pas vers un régime d'asile européen commun ?  

 

Prenant la parole après un vote visant à renforcer les propositions de la Commission sur les règles de droit d'asile au Parlement européen aujourd'hui, le député du GUE/NGL Kyriacos Triantaphyllides a dit qu'il était heureux du résultat du vote et exprimé l'espoir que "le Conseil comprenne enfin que l'UE a besoin d'un régime d'asile commun basé sur les principes d'équité et d'efficacité".  

 

Alors que le député Triantaphyllides a déclaré que le vote arrive à un moment très important puisque la Commission prépare une nouvelle proposition dans l'espoir que le Conseil saura surmonter les difficultés qui ont complètement bloqué les négociations et empêchent la création d'un régime d'asile européen commun d'ici 2012, il s'est dit déçu qu'une majorité de députés aient accepté l'introduction de plusieurs motifs de procédures accélérées ainsi que des dispositions plus faibles concernant les mineurs non accompagnés: "cela affaiblit la sécurité juridique des demandeurs d'asile dont les dossiers subissent un examen approfondi, spécialement les demandeurs d'asile les plus vulnérables".

 

Le député néerlandais Dennis de Jong se félicite de ce que « le texte adopté introduise des dispositions garantissant que les demandeurs d'asile vulnérables, y compris ceux persécutés en raison de leur orientation sexuelle ou leur genre, reçoivent protection et traitement appropriés".

 

Se référant à la nouvelle catastrophique du jour selon laquelle 150 migrants ont disparu en Méditerranée après que leur embarcation ait chaviré près de l'île italienne de Lampedusa, Rui Tavares, rapporteur du Parlement pour la réinstallation des réfugiés a réitéré son appel pour un mécanisme d'urgence pour faire face à ce genre de situation. "Le Parlement européen a voté pour un tel mécanisme il y a plus d'un an. Malheureusement, le Conseil a refusé d'agir pour finaliser sa partie dans la procédure de codécision. Le Parlement a fait la moitié du travail; le Conseil doit à présent se prononcer rapidement afin d'éviter de nouvelles tragédies.


L'UE doit être du côté des gens face aux dictateurs, et mettre fin maintenant à la fourberie et au commerce des armes

 

Dénonçant les ventes d'armes européennes à des régimes répressifs au Moyen-Orient, Marisa Matias (Portugal, GUE/NGL) a demandé à l'Union européenne d'agir immédiatement pour mettre fin à ce commerce et rendre hommage aux manifestants en Syrie, au Bahreïn et au Yémen aujourd'hui au Parlement européen. 

 

"Les peuples du Yémen, Bahreïn et Syrie partagent une aspiration commune pour la liberté et la démocratie mais ils ont en commun également une répression sanglante des manifestations pacifiques."

 

Demandant la fin du commerce des armes européennes avec de tels régimes, Matias a demandé de se positionner fermement du côté du peuple, et non des dictateurs."

 

"C'est une chose de traiter avec les citoyens qui ont des aspirations démocratiques, et c'est autre chose de faire des affaires- assez de ces deux poids deux mesures! En Libye, les bombardements sont allés au delà du mandat des Nations Unies, alors qu'au Bahreïn nous ne nous sommes même pas prononcés quand l'armée saoudienne est entrée dans le pays pour sauver une kleptocracie. Les jeunes sont face à l'armée et la police, et tout ce que nous faisons c'est nous échanger des notes diplomatiques."

 

"Il est tout aussi faux de penser qu'il y a des solutions militaires aux problèmes politiques de même qu'il est faux de penser que les peuples arabes n'ont pas encore remarqué notre fourberie", a prévenu la députée.


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